Un travailleur peut recevoir un appel qui lui dit que sa candidature ne convient pas au poste. L’échec professionnel peut submerger tout un chacun, mais il ne faut pas se laisser faire, car on peut surmonter cette épreuve et rebondir. Comment faire ?
Relativiser en acceptant l’échec
Il ne sert à rien de se lamenter. Il vaut mieux réfléchir à un autre angle d’attaque. Si ce choix professionnel n’est pas bon, il est toujours possible d’explorer d’autres options, mais il ne faut pas essayer de refaire la même erreur en empruntant le même parcours.
Une personne qui a étudié le marketing ne sera pas forcément directeur du département commerce/marketing. Avec les expériences, elle peut se découvrir d’autres talents pour la gestion des ressources humaines ou pour la communication à titre d’exemple. En acceptant de ne pas être faite pour le marketing, elle peut toujours s’orienter vers une carrière dans la GRH. Accepter l’échec permet de se reprendre et d’avancer en toute sérénité.
L’échec est un apprentissage
L’échec n’a rien d’agréable, mais il est pourtant indispensable. En effet, on a toujours du mal à maîtriser son égo et à accepter qu’on ait raté. D’abord, au lieu de voir le mauvais côté, on préfèrera se dire que la prochaine tentative sera la bonne. De plus, l’échec est une étape qui fait partie de la réussite. Après avoir accepté sa défaite, on peut commencer à tout en apprendre. Quelles sont les erreurs qu’il ne faut plus refaire ? Pour quelles raisons peut-on avoir été rejeté pour un job ? Quelles sont les performances pouvant manquer ?
Ensuite, il faut agir et se reprendre professionnellement après avoir tout retenu de cet apprentissage. Il ne faut pas cultiver la peur. Certes, il est important de se remettre sur selle après être tombé de cheval Et c’est pareil pour une carrière. Les personnes qui ne commettent pas d’erreur sont celles qui n’essaient jamais. Ainsi, il est important d’être indulgent envers soi-même quand on se trompe.
En outre, après un échec, il est bon de s’ouvrir au monde. Il est recommandé de parler à son réseau. Certains amis peuvent donner de bons conseils sur les formations à suivre pour éviter les autres échecs. D’ailleurs, il ne faut pas craindre les critiques constructives même si elles ne sont pas toujours bonnes à entendre. En effet, eux-mêmes sont certainement en admiration devant une personne qui n’hésite pas à apprendre pour se relever.
Devenir son propre coach
Il est important de revenir sur le devant de la scène en étant encore plus fort. Il faut se pardonner et dépasser les émotions négatives. Il est toujours normal d’avoir des appréhensions, mais il est aussi capital de rester au-dessus de ces préjugés.
Après un échec, on connaît mieux ses faiblesses, mais on est aussi prêt à trouver ses forces. Il ne faut pas oublier que la vie est avant tout une question de perspective. Chaque personne détermine qui elle est. Dans cette optique, il faut rester positif et voir le verre à demi-plein.
Il faut entamer un dialogue interne avec soi pour se voir comme étant une personne valeureuse et courageuse. En somme, il est capital de devenir son propre coach et de s’assurer d’une chose : « on finira par trouver sa voie ».